MANOURK
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LE JUMEAU PERDU

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Résumé : Parfois on se sent mal dans sa peau sans raison. Parfois on se sent seul, alors qu'on est entouré. Parfois on se sent coupable de ne pas être satisfait de sa vie. Ce mal-être, Laura le ressent continuellement, jour après jour. Sa vie se voit bouleversée lorsqu'elle consulte une psychologue. Le verdict de cette dernière est sans appel : Laura souffre du syndrome du jumeau perdu. Comment peut-on souffrir de la perte d'un jumeau qu'on n'a jamais eu ? Bien décidée à éclaircir ce mystère et ainsi pouvoir faire la paix avec elle-même, Laura se met en quête.

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Extrait

Chapitre 1

1

- Les enfants, taisez-vous !

Rien à faire, ils ne m'entendaient même pas. A l'étage, leurs pas tapaient sur le plancher et cela résonnait dans toute la maison. J'en avais mal à la tête. En passant devant le miroir, je me regardai avec colère : mes yeux étaient cernés, j'avais pris beaucoup de cheveux blancs depuis quatre ans et des rides de contrariété étaient apparues aux coins de mes yeux et de mes lèvres. J'avais à peine trente-cinq ans et j'avais l'impression d'avoir vieilli de dix ans depuis mon trentième anniversaire. A cette vitesse-là, je serais ménopausée dans moins de dix ans. Au moins, je n'aurais plus l'angoisse de retomber enceinte. Pourtant le miroir me renvoyait l'image d'une femme plutôt jolie, fine malgré la grossesse gémellaire. Seul mon ventre témoignait de la disproportion terrifiante qu'avait pris mon corps pendant ces six mois de baleine, qui avaient trainé une éternité, où je ne pouvais rien faire que de m'échouer sur le lit ou le canapé. Au début, les gens me disaient " c'est pour bientôt ? " et je leur aboyais dessus que non, c'était pour dans six mois. A la fin, ils me calculaient d'un air suspect, en se demandant comment ce ventre énorme ne se déchirait pas sous son propre poids. Tout cela laissa des séquelles : une peau distendue à jamais et des vergetures qui me donnaient l'aspect d'une tranche de lard.

J'étais quand même fière d'avoir réussi le miracle de porter des jumeaux à terme et de les avoir allaités six mois. Je n'étais toujours pas devenue alcoolique et j'arrivais à supporter les gens qui me disent toutes les deux minutes " des jumeaux ? Franchement, je ne sais pas comment tu fais ! ". Je m'entendais même leur répondre, de façon presque convaincante, que " nan, tu sais, c'est dur la première année, mais après, quand ils grandissent, c'est comme des frères et sœur d'âge rapproché ". La vérité, c'est que je n'avais pas eu le choix. On ne peut pas rapporter ses enfants à la SPA en disant " désolé, je me suis trompé ". Mais en les entendant, là-haut, je me disais vraiment que je n'étais pas faite pour être mère de famille...

Bam ! Un bruit de chute résonna dans la maison et dans mon cerveau vrillé, suivi d'un hurlement suraigu :

- Maaaaaaman !

Je montai l'escalier, pour trouver Lilou armée d'une poupée, occupée à taper sur Noah, l'oreille de la peluche de sa sœur dans sa bouche.

- Il bave sur mon doudou !

- Elle me tape !

Exaspérée, j'attrapai la première et la collai dans sa chambre, puis saisis le second qui subit le même sort. Même les portes fermées, leurs cris me vrillaient les tympans. Les deux criaient à l'injustice, à la punition non méritée, à la mère qui abusait de son pouvoir. Quatre ans, et déjà cette vision tellement égoïste de la notion de justice.

Je redescendis et m'affalai dans le canapé, abattue. Il était 18h, et j'avais encore deux longues heures avant de retrouver la relative solitude de la soirée, une fois les enfants couchés. Vincent, mon mari, n'arriverait pas avant 21h et le combat serait terminé depuis longtemps. J'aurais bataillé pour laver les jumeaux, pour leur faire un repas à moitié équilibré, pour les faire manger sans que le contenu de leur assiette ne finisse sous la table, pour ranger la cuisine, les jouets, vider le lave-vaisselle... Pendant ce temps, les enfants, livrés à eux-mêmes, en auraient profité pour recommencer à courir partout, et ce serait un nouveau combat pour les calmer, leur brosser les dents, raconter une histoire, faire la chasse aux doudous qui auraient fini leur journée dans des endroits incongrus...

Finalement, une fois le calme revenu, comme tous les soirs, je m'affalerais sur ce même canapé, devant une série insipide, juste pour penser à autre chose. Vincent, gentiment, me proposerait de me faire à manger, mais je n'aurais pas faim. Je finirais par lever ma carcasse et la traîner dans le bureau où un paquet de copies d'élèves m'attendaient bien sagement.

Les larmes me montèrent aux yeux. Vincent était gentil, mais on ne se disait plus rien depuis plusieurs années, maintenant. Il travaillait à Paris, dans un excellent laboratoire de recherche en génétique. Il essayait de comprendre le rôle des télomères dans le développement de certains cancers, un domaine très porteur, passionnant et très chronophage. Nous nous étions rencontrés sur les bancs de l'université, où j'étudiais la physique. Alors que lui passait son doctorat, je m'étais dirigée vers les concours de l'enseignement pour finalement obtenir l'agrégation de physique-chimie.

J'aimais enseigner, mais dans mon for intérieur, je voulais surtout assurer notre futur : la recherche est un parcours compliqué, qui demande beaucoup d'investissement et où il faut être mobile. En observant nos formateurs, maîtres de conférences et chercheurs, j'avais constaté que peu d'entre eux avaient une vie de famille telle que je la souhaitais. J'avais vu des couples sans enfants, entièrement dévoués à la recherche, ceux qui avaient fondé leur famille très tardivement, des couples divorcés à force d'être séparés par les post-doctorats et autres contrats précaires à l'autre bout du monde. Moi, j'avais vingt-cinq ans, et je souhaitais avoir des enfants avec l'homme que j'aimais. Il m'apparut évident que le métier d'enseignant m'offrirait le salaire, la stabilité et le temps nécessaires pour que mon mari puisse faire ce qu'il voulait de sa carrière et moi, de ma famille. Avec le recul et l'amertume, j'appelais ce choix " un sacrifice ".

Comme je refusais de vivre en région parisienne, j'avais demandé une affectation à Chartres et j'avais atterri dans la ville où j'étais née. Vincent prenait tous les jours le train en direction de la capitale, il partait tôt, rentrait tard, travaillait souvent le week-end car, comme il disait, " les cellules en culture n'ont ni week-end, ni vacances ". Moi, j'assurais le quotidien et je m'occupais des enfants. Après une première année à la maison avec les bébés, j'avais repris le travail dans un lycée chartrain et, depuis, je m'enfonçais tous les jours un peu plus dans la routine.

Une relative accalmie s'était mise en place dans la maison. Les jumeaux avaient cessé de crier et s'occupaient sagement dans leurs chambres respectives. Sans doute lisaient-ils, ou dessinaient-ils, peut-être sur les murs, mais je décidai de ne pas chercher à en savoir plus pour sauver ces quelques minutes de tranquillité. Je me levai, respirai amplement et me mis à faire la cuisine. J'allumai la radio et essayai de me détendre tout en épluchant les légumes pour préparer une soupe.

Un an plus tôt, nous avions trouvé cette maison dans l'agglomération chartraine, sur un coup de chance. L'agent immobilier nous avaient dit que, lorsqu'on achète une maison, le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres : les décès et les divorces mettaient sur le marché immobilier d'excellentes occasions pour les acheteurs. Nous avions visité cette maison quelques jours plus tard, et elle m'avait tout de suite plu.

C'était une maison de construction très récente que les vendeurs avaient fait bâtir eux-mêmes avec un grand souci écologique. Elle n'était pas très grande, mais très bien isolée. Elle ressemblait un peu à un cube en bois, mais la lumière à l'intérieur m'avait subjuguée. Le rez-de-chaussée était une vaste pièce ouverte, décorée avec mélange charmant de bois clair, qui lui donnait un petit côté vieillot, et une cuisine ouverte, moderne, aux lignes épurées. J'admirai l'îlot central de granite sombre et les meubles en aluminium brossé. C'est vrai, j'étais tombée sous le charme de ce décor ouvert et chaleureux, imaginant aisément un quotidien heureux : Vincent et moi faisant la cuisine en bavardant, les jumeaux jouant sous nos yeux, ensemble, unis.

Nous avions sauté sur l'occasion. Les propriétaires se séparaient et voulaient se débarrasser de cette maison le plus vite possible. Il n'avait pas été difficile de négocier un prix très raisonnable et nous emménagions, réalisant ainsi ce que j'imaginais être mon rêve : une famille, un métier stable et plaisant, une maison à moi. La réalité m'avait rattrapée en quelques mois... Vincent et moi n'avions jamais fait la cuisine ensemble, il était le plus souvent enfermé dans le bureau et, de mon côté, je réchauffais des soupes en brique en criant sur mes enfants qui se disputaient à côté de moi. Mort du tableau idyllique, bienvenue dans la vraie vie.

Le son de la radio me ramena à la réalité. Des accords de piano qui sonnèrent familièrement, une note un peu mélancolique et je tendis l'oreille pour entendre la voix de Michel Berger : " il manque quelqu'un près de moi, je me retourne, tout le monde est là. D'où vient ce sentiment bizarre que je suis seul, parmi tous ces amis et ces filles qui ne veulent... que quelques mots d'amour " :

- Maman, tu as quoi ?

Je me retournai en entendant la voix de mon fils. Sans m'en rendre compte, les larmes s'étaient mises à couler abondamment sur mes joues et je voyais dans les yeux de Noah le reflet de mon propre désespoir.

- Maman, pourquoi est-ce que tu pleures ? Tu as mal ?

- Pour rien, chéri, viens dans mes bras.

En sentant le petit corps chaud se blottir contre moi et les bras si doux entourer mon cou, une vague de chaleur m'envahit. Je me mis à sangloter de plus belle. On dit que le cerveau d'une mère sécrète de la dopamine lorsqu'elle respire l'odeur de son enfant. C'est vrai. A ce moment-là, je ressentais bien la décharge du neurotransmetteur du plaisir entre mes neurones. J'adorais mon fils, si tendre, si câlin, si doux. Pourquoi étais-je une si mauvaise mère, à toujours me plaindre de mon sort ? N'étais-je pas heureuse d'avoir deux enfants en pleine santé, un peu bruyants, certes, mais tellement pleins de vie ? Je respirai un grand coup et pris Noah sur les genoux en souriant :

- Allez, mon grand, maman est fatiguée. Je t'aime très fort, on va faire un bon repas, on va lire des belles histoires et on va faire un gros dodo. Demain, ça ira mieux.

Rassuré, le petit garçon entreprit de me raconter les malheurs qu'il avait endurés avec sa sœur, sa journée d'école, un babillage enfantin qui me ramena doucement dans le monde simple de l'instant présent. Une profonde honte de mon attitude m'envahit et je décidai, résolument, de ne plus jamais me laisser aller à de pareils moments de faiblesse autour de mon petit nombril.

2

- Madame !

...

Le coin des lecteurs

Bernard F - Géologue retraité

Félicitations pour le scénario vraiment original et l'écriture. Ça se lit très facilement et on est bien pris par l'histoire de Laura. Ta description des caractères est remarquable bien que ce soit à mille lieux de tes sujets habituels. Mon épouse et moi attendons ton prochain roman avec impatience

Audrey LG - pâtissière

Ton bouquin est génial ! Je n'ai pas pu décrocher de ma lecture jusqu'à la fin ! Une lecture absolument passionnante, j'ai adoré ! Merci beaucoup pour ce roman et continue.

Laurence LIMA - chronique FB & Babelio (coquinnette1974)

Le jumeau perdu est un roman qui nous fait découvrir Laura, une jeune femme comme tant d'autres. Mariée à un homme qui l'aime (même s'il a un travail très prenant et est souvent absent) ; maman de jumeaux, elle a un travail, une vie plutôt agréable. Malgré tout, elle ressent un énorme mal-être qui empire jour après jour. Quand la psychologue (qu'elle accepte enfin de consulter) lui parle du syndrome du jumeau perdu. Laura ne comprend pas. On ne lui a jamais parlé qu'elle aurait pu avoir un jumeau.. Alors, elle enquête.

Laura est une femme touchante. Elle est tourmentée, il y a quelque chose qui ne va pas. Elle a toujours ressenti de une gêne vis à vis de sa petite sœur, de la jalousie disent ses proches. Un rejet plutôt, selon la psychologue.. Et si les choses n'étaient pas ce qu'elles semblent être ? Cette histoire de jumeau perdu c'est fou n'est ce pas.. Et pourtant, il y a bien un truc qui ne va pas chez Laura.

J'ai trouvé le sujet très bien abordé, avec une grande justesse, beaucoup de pudeur.
Laura m'a énormément touché, tout en m'agaçant aussi un peu par moment car je l'ai trouvé très dure vis à vis de son mari. Certes celui-ci a tendance à faire passer son travail avant sa femme et ses enfants.. Mais vu son travail, il fallait un peu s'en douter. Il ne l'a pas prise en traître. J'ai aimé les différentes rencontres faites par Laura, une amitié qui en découle. Et cette fin, avec une phrase qui m'a fait sourire et dire : Je m'en doutais !

Le jumeau perdu est un très joli roman, que je n'oublierais pas de sitôt et qui mérite cinq étoiles.

Sonia ROBINARD - chronique FB & Babelio (soniarobinard)

Laura se sent de plus en plus mal, elle est à fleur de peau, elle encaisse encore et encore puis la cocotte minute explose... La colère, la frustration tout y passe... Son mari, l'homme qu'elle aime le plus au monde est aux abonnés absents à cause de son travail de chercheur. Ses jumeaux de 4 ans lui prennent toute son énergie et tout son temps libre la semaine, le week-end et les vacances... Mais de quoi se plaint-elle avec toutes les vacances qu'elle a en tant que prof au lycée... Cette phrase elle ne la supporte plus...

C'est auprès de Stéphane, collègue et ami et d'Andy qu'elle trouve du réconfort et une oreille attentive... Après avoir été poussé un bon moment elle décide de sauter le pas et de franchir les portes d'un cabinet de psy... Grâce à cette psychothérapie elle va connaître le fond du problème et c'est toute sa vie qui va être bouleversée...

Un roman impossible à lâcher. Jusqu'au bout du bout j'ai cru que l'auteure nous dévoilerai un secret mais non rien de rien...enfin jusqu'à cette phrase finale ... Des claques j'ai voulu en donner, des larmes j'ai versé... Merci pour ce très très bon moment de lecture.

Baptiste J - Babelio (baptmobile)

Laura, mère de jeunes jumeaux et femme d'un mari aimant mais souvent absent est en pleine remise en cause existentielle. Elle cherche à comprendre pourquoi elle peine à se satisfaire de sa vie qui n'est pas si mal que ça en y réfléchissant à tête reposée. C'est dans cette quête identitaire qu'elle découvre le syndrome du jumeau perdu.

Mon avis personnel :
"Le jumeau perdu" est un roman intéressant avec des personnages sincères auxquels il est aisé de s'identifier tant ils partagent (surtout l'héroïne) leurs états d'âmes et leurs réflexions psychologiques. L'écriture est fluide et sans détours et on se laisse prendre au suspens de l'intrigue. Ce roman est également un bon moyen de faire connaissance avec le syndrome du jumeau perdu pour ceux qui ne connaissent pas. J'aurais aimé parfois que l'auteur prenne plus de temps pour développer certaines passages mais cela nuirait peut-être à son efficacité...

Cécilia BENOIT - chronique FB & Commentaire FNAC

Connaissez vous le syndrome du jumeaux perdu ?

Une magnifique histoire qui nous le fait comprendre. La vie de l héroïne est parfaitement raconté autour d'une quête de savoir ce qui fait son mal être. Les hauts et les bas de sa vie et comment elle découvre la vérité.

J'ai passé un moment de lecture très agréable.

Raymond M - Musicien professionnel

Je viens de terminer la lecture du livre d'Emmanuelle. Je l'ai dévoré. Sujet très intéressant, narration hyper-agréable, bravo à Manourk ! Comment a-t-elle fait pour avoir conscience de tous les problèmes dont elle parle dans "Le jumeau perdu"? Peu de réticences face à tout ça... Aucune, en fait. Encore bravo à Emmanuelle. J'attends "le prochain" avec impatience !

Françoise M - Assistante familiale retraitée

J'ai terminé ton livre, j ai passé un bon moment... Une écriture simple, légère qui coule ,comme j'aime... Des interrogations qui interpellent et qui touchent plus de femmes qu'on croit , même si elles ne laissent rien paraître... Assumons nos forces et nos faiblesses et c'est bien de le rappeler et de ne pas être toujours dans la culpabilité. Ce jumeau perdu nous fait prendre conscience qu'un mal être à toujours une cause...

Julien S - Chercheur en Physique au CNRS

J'ai fini cette nuit de lire ton livre. J'avoue qu'au début, je n'étais pas sûr que la thématique m'intéresserait, mais finalement j'ai bien accroché à l'histoire. Le twist final est bien amené [...] C'est la première fois que je lis un roman écrit par une autrice que je connais personnellement. Donc sur les premières pages, j'étais un peu troublé par la fiction qui s'inspire de situations réelles. Parfois, on ne sait pas si c'est Laura ou Emmanuelle qui parle, et j'imagine que l'écriture a eu quelque chose de cathartique. Mais après les premières pages, une fois qu'on est bien de la fiction (enfin, je suppose ?), je suis pleinement rentré dans le récit, qui réussit à tenir le lecteur en haleine ! (bon du coup, je me suis couché à 2h du mat)

Mon seul bémol est d'ordre stylistique: je trouve l'usage du passé simple un peu incongru, car il ne correspond pas vraiment au registre de langue de la narratrice/Laura. En particuliers parce que c'est un narrateur à la première personne ("nous mangeâmes"), donc je m'attends à ce que la langue soit proche de celle de Laura que je n'imagine pas raconter son histoire au passé simple. Pour moi, la narration au passé simple pourrait passer avec un narrateur à la troisième personne ("ils mangèrent"), ce qui d'ailleurs aurait introduit une distance qui aurait possiblement réduit mon trouble en début de lecture. Mais je comprends quand même que ça peut être un choix stylistique quand même !

En tout cas, tous mes vœux de succès pour cette deuxième carrière parallèle ! et bravo pour ce travail !

Éric T - Enseignant de lettres classiques retraité

Le roman m'a beaucoup plu, tu écris bien, c'est très agréable à lire et l'histoire est captivante, on ne s'ennuie pas une seule minute et on avance dans le récit avec un mélange d'excitation et d'anxiété (comment tout cela va-t-il finir ?)

Cela m'a donné de plus l'occasion de me renseigner sur ce "syndrome du jumeau perdu" (j'en n'avais jamais entendu parler). En tous les cas, je t'encourage à poursuivre tes activités d'écriture et j'espère avoir encore l'occasion de te lire.

Christiane L - Enseignante de lettres classiques retraitée

Elle a trouvé le sujet moderne : cette femme et ses difficultés à concilier vie familiale et professionnelle. [...] Le "je" l'a au début embêtée, mais vue la dimension intériorisée du récit c'était un bon choix.

La fin est lumineuse, et l'histoire que tu racontes est à la fois singulière tout en prenant des accents universels. Fin très réussie et laisser la fin ouverte afin que le lecteur s'y projette, poursuive le récit à sa guise est aussi un bon choix [...] Le réalisme visuel des scènes et des dialogues quasi cinématographiques a frappé Christiane, et elle pense que tu pourrais proposer ta création à un scénariste pour en faire une série TV. Les dialogues pourraient être réutilisés tels quels.

Elle t'invite à continuer cette écriture.

Philippe L - Géologue retraité

Je suis un peu confus d'avoir tant attendu pour te dire que je l'ai bien aimé, que ce soit pour l'histoire qu'il raconte que pour ton style d'écriture dépouillé, en phrases courtes et simples.

J'ai lu ton livre quasiment d'une seule traite et j'en ai beaucoup apprécié les aspects sociologiques et humains ; l'histoire donne un bon reflet de l'époque actuelle avec les difficultés que vivent les enseignants des lycées de province et celles imposées aux chercheurs de haut niveau des métropoles et qui s'ajoutent dans ton roman, comme dans la vie, pour des couples associant une femme enseignante de lycée et un chercheur d'un laboratoire parisien "top niveau". La mise en scène de la psychologue, personnage essentiel au déroulement de l'histoire, que tu fais intervenir comme une sorte de Deus ex machina, est astucieuse et permet de dédramatiser une situation apparemment sans issue.

Martine M - Commentaire FNAC

Coup de cœur Un très beau roman sur la famille avec ses secrets, ses questionnements. Cette histoire est la nôtre. A dévorer !

MiCri - Commentaire FNAC

Super roman Je recommande la lecture de ce roman qui fait résonance en beaucoup d'entre nous. écriture fluide qui nous captive rapidement. Il devrait trouver son public.

Anne B - Commentaire FNAC

Un roman formidable ! Ce roman est génial, on se retrouve dans l'héroïne, sans fard, sans faux-semblants... à lire absolument !

Marie-C LCG - Enseignante de lettres modernes retraitée

Charmante histoire que celle de Laura. J'ai dévoré, preuve que le récit est vif et dynamique et sa teneur nourrie par la trame d'une grande vérité psychologique.

J'aime beaucoup l'originalité de l'idée du "jumeau perdu" (est-ce si courant ?). Les effets psy que tu évoques sont très justes et expliqueraient le mal-être de certaines personnes. Quant à la chute, belle trouvaille très habilement amenée, elle m'a laissée souriante et réjouie [...] Magie de l'écriture, de la lecture et de l'imaginaire. Réécrire la vie.... Bravo Emmanuelle, Laura est une réussite !

Quelques notes de l'auteur

Ce premier roman a été écrit pendant l'hiver 2020, en plein confinement. Je l'avais en tête depuis plusieurs années, mais je ne m'étais jamais donné le temps de me poser et de l'écrire. Il aura fallu ce temps étrange de coupure sociale pour me mettre au travail... J'ai fui ma famille et suis allée m'échouer à Granville pendant deux jours, le temps de mettre au clair mes idées et commencer le texte. Ensuite, ce roman a été rédigé dans son intégralité en cinq semaines, tous les soirs, au coin du feu. Par la suite, il m'a fallu près d'un an pour me faire à l'idée de le publier. Sentiment étrange de soumettre une partie de soi-même au jugement des autres. Mais j'ai franchi le pas en septembre 2021. J'ai choisi l'auto-publication chez Publishroom Factory pour garder la main sur tous les processus d'édition ainsi que les droits sur le roman.

Voilà la petite histoire ! Si vous voulez qu'elle continue, achetez mon roman en format papier ou numérique sur

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